Célébrer la Semaine nationale de la police : du 14 au 20 mai 2023 – Les services de police de première ligne dans nos communautés d’aujourd’hui

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2023-05-19 17:01 HAP

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Lorsqu’on parle de la police, ce sont généralement les agents des services généraux ou de première ligne qui nous viennent à l’esprit – ces agents en uniforme dans des véhicules de patrouille qui répondent aux appels et qui interagissent avec la population dans les villes de la Colombie-Britannique.

Ancien détachement de la GRC

À mesure que la société et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) évoluent, ces agents aussi s’adaptent aux nouveaux besoins et aux pressions des communautés. Ce qui était la police communautaire il y a 150 ans a beaucoup changé. Durant ses premières années d’existence, la GRC était souvent le principal organisme gouvernemental et fournisseur de services dans les communautés émergentes. Son rôle principal était d’aider les nouvelles communautés et les nouveaux colons à s’adapter à des réalités inattendues.

Aujourd’hui, la GRC continue d’évoluer. La police moderne est davantage intégrée et son rôle va au-delà de l’application de la loi. Le sergent d’état-major Scott West, chef du Détachement de la GRC de Salmon Arm, mentionne que l’un des plus importants changements dont il a été témoin au cours de ses près de 30 années de service est la volonté des policiers de travailler avec les services de santé lorsqu’il faut composer avec des questions de santé mentale et de dépendance.

Détachement de la GRC de Salmon Arm

« La participation des communautés à ces questions s’est accrue de manière exponentielle, de même que notre compréhension de ces questions, explique-t-il. Avant, nous ne collaborions avec les organismes de santé que si une personne se trouvait dans une situation de crise extrême ou était suicidaire. Maintenant, nous savons qui appeler dans ce genre de situation, et les organismes sont plus susceptibles de nous donner des informations. C’est quelque chose de très positif. »

La sergente Lita Watson, chef du Détachement de la GRC de Lake Cowichan, abonde dans ce sens.

« Les appels liés la santé mentale grimpent en flèche, et nous passons malheureusement beaucoup de temps à y répondre, fait-elle savoir. Maintenant, on doit tous gérer des situations liées à l’itinérance et à la dépendance aux opioïdes. Les personnes itinérantes font toutefois partie de la communauté et nous avons la chance d’avoir une bonne relation avec eux. La police communautaire, c’est très important. »

Selon le sergent d’état-major West, il s’agit là d’une évolution positive qui est importante pour la police.

« La société est devenue plus nuancée et compréhensive, ajoute-t-il. Nous avons évolué pour refléter ce que fait la société. »

Au-delà des problèmes liés à la santé, les partenariats communautaires sont essentiels pour les agents de première ligne qui travaillent dans des petites communautés comme Lake Cowichan.

« Nous ne pourrions faire notre travail sans les services communautaires », explique la sergente Watson en précisant que la police travaille régulièrement en étroite collaboration avec les services ambulanciers et les services d’incendie. Elle ajoute que la police travaille également en étroite collaboration avec des organismes partenaires locaux, provinciaux et fédéraux (comme le Service de conservation de la Colombie-Britannique et le ministère des Pêches et des Océans) dans le cadre d’initiatives d’application de la loi visant à s’aider mutuellement à obtenir de meilleurs résultats.

Lake Cowichan RCMP detachment

La sergente Watson explique que dans le cas de Lake Cowichan, cette collaboration est d’autant plus importante que la ville est confrontée à un changement démographique. De plus, comme il s’agit d’une destination estivale pour un grand nombre de touristes, la communauté a besoin d’un plus grand nombre d’agents de première ligne dans les vastes secteurs pour apporter de l’aide aux personnes qui ne sont pas équipées pour la nature sauvage.

Le sergent d’état-major West et la sergente Watson s’entendent sur le fait que l’une des choses qui n’a pas changé est l’importance pour les agents de première ligne d’interagir avec le public en dehors de leurs fonctions de nature policière dans le cadre d’événements et de discussions.

« C’est important d’être sur le terrain et de parler aux gens quand ils ne sont pas en train de vivre la pire journée de leur vie », affirme le sergent d’état-major West.

« L’interaction représente une grande partie de ce que notre communauté souhaite avoir, dit la sergente Watson. Qu’il s’agisse d’interagir avec les jeunes et les adultes lors de matchs de hockey ou de se rendre au bord du lac pour parler de sensibilisation et de sécurité. »

 Voiture de police de la GRC garée près des montagnes

Bien sûr, la communauté n’est pas la seule à profiter de ces discussions.

« C’est agréable d’interagir avec des gens lors de ces événements communautaires, explique le sergent d’état-major West. Ça fait du bien d’entendre qu’on nous fait confiance. Beaucoup de communautés sont fières que la GRC soit leur service de police. »

Ancien détachement de la GRCAncien détachement de la GRC Ancien détachement de la GRC

 

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